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Laetitia Keller

Dessinatrice et danseuse freestyle hip-hop, Laetitia Keller – Hyalae – est passionnée et se voue pour l’éducation ainsi que le hip-hop, culture à travers laquelle elle vibre depuis son plus jeune âge. Elle aspire à la création de projets avec ses paires dans le but de nourrir le mouvement hip-hop genevois. Diplômée en Bachelor de Sciences de l’Éducation à l’Université de Genève et actuellement en deuxième année de Master de Formation d’Adultes, elle porte une grande attention à la transmission et se penche sur les notions d’éducation informelle, résonnant avec les valeurs du hip-hop. À travers cette communauté, le transfert d’apprentissage se fait principalement dans le respect des codes et valeurs qui y sont apparentées, sans théories prescrites ou évaluation formelle.
Ayant voyagé seule à New-York durant quatre mois au total, elle rencontre des acteurs·trices importants-es de la communauté hip-hop, découvre une réalité culturelle et s’engage d’autant plus dans le bon développement de celle-ci. Elle réalise plusieurs travaux autour de cette thématique, dans le but de partager la réalité du hip-hop de façon la plus juste et loyale possible. Notamment par l’élaboration : d’une bande-dessinée (travail de maturité) démontrant la réalité des femmes dans le hip-hop durant les années 80 (2017), d’une courte vidéo et dessin A3 liant les différentes branches du hip-hop (2021), d’un court-métrage documentaire témoignant la transmission des codes au sein de la communauté du graffiti (2023) et à l’heure d’aujourd’hui d’une exposition photo dévoilant l’influence réciproque entre les danseurs·euses hip-hop et leur contexte extérieurs environnant (2024), rattachée à une recherche écrite en 2023.
La photo est un médium accessible auquel Laetitia est captivée et passe du temps à façonner ses images pouvant créer des contrastes lumineux presque illusoires. Son environnement l’inspire considérablement, l’architecture et le brassage des lignes et perspectives des bâtiments l’ont toujours fascinée. Autant que l’ondulation des danseurs·euses lorsqu’ils-elles sont rythmés·ées par la musique et par les jeux d’éclairage.
Au sein du Festival Histoire & Cité « À travers rue », elle rassemble ces notions artistiques et éducatives et rend visible, un des multiples aspects du hip-hop : le contexte environnant des danseurs·euses. Elle veut mettre en évidence l’utilisation des espaces publics genevois par les danseurs·euses comme lieu d’entraînement, de transmission et de partage révélant une harmonie, une osmose