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Marie Darrieussecq

«Athée, féministe et Européenne»: c’est ainsi que Marie Darrieussecq se décrit elle-même. Ce portrait est l’une des facettes de celle qui connut un succès mondial à l’âge de 27 ans avec Truismes en 1996, fable sensuelle et conte moral qui relate la métamorphose d’une femme en truie. Vendu à plus d’un million d’exemplaires en France et à l’étranger, il est traduit dans une quarantaine de langues. Normalienne, mère de trois enfants, Marie Darrieussecq a aussi été psychanalyste, et chroniqueuse sur France Culture et dans différents médias (Libération, Charlie Hebdo, L’Obs). Elle a écrit une pièce de théâtre intitulée Le Musée de la mer en 2009. Elle écrit également des livres pour la jeunesse et des ouvrages d’art. Depuis 2007, elle est l’une des marraines de l’association Bibliothèques sans frontières. Elle est aussi la marraine d’une association de victimes du Distilbène, de SOS Méditerranée, et de l’Observatoire des prisons. De Truismes en passant par Le Bébé ouTom est mort jusqu’à Notre vie dans les forêts ou Pas dormir, ses livres, publiés aux éditions P.O.L., s’attaquent aux stéréotypes avec intelligence et style. En 2013, elle obtient le prix Médicis et le Prix des prix pour Il faut beaucoup aimer les hommes. Elle a reçu le Prix CIEF pour l’ensemble de son œuvre. Son vingtième roman, Fabriquer une femme (2024) dépeint les destins divergents de deux amies d’enfance, Solange et Rose, déjà croisées dans ses précédents livres, pour observer leur passage à l’âge adulte à la fin des années 1980 et la décennie 1990 avec son épidémie de sida, ses luttes politiques, ses révolutions technologiques et ses injonctions identitaires.

© Charles Freger-POL